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Christ est ressuscité
« Christ est ressuscité il est vraiment ressuscité ! »
C’est le cri qui retentit au cœur de la veillée de Pâques.
Cette proclamation est centrale dans la foi chrétienne et fait écho à l’expérience des premiers disciples, hommes et femmes, qui ont découvert, au matin de Pâques, le tombeau vide. Hommes et femmes car c’est d’abord des femmes qui, tôt le matin, se rendent au tombeau, dans le désir d’embaumer de parfum le corps de Jésus. L’évangile de Marc les nomme : « Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé » (Marc 16,1).
Qui nous roulera la pierre ?
Si leur cœur est lourd de leur tristesse, une question bien matérielle les habite à ce moment-là : trouver une personne pour rouler la lourde pierre qui ferme le tombeau (Marc 16,3). En Terre sainte, comme en Turquie, il est possible de voir, aujourd’hui encore, ces pierres rondes et ces tombes creusées dans la roche.
Mais, oh surprise ! La pierre est roulée. Marc insiste en précisant qu’elle « était pourtant très grande » (Marc 16,4). Les surprises s’enchainent… En entrant, ce n’est pas le corps du Seigneur qu’elles voient mais un jeune homme vêtu d’une robe blanche. Et son message est tout aussi étonnant : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé » (Marc 16,6). La Nouvelle Bible Segond ainsi que Chouraqui traduisent ressuscité par « il s’est réveillé ». Effectivement, la notion de réveil, est un des mots utilisé pour parler de résurrection avec aussi la notion de relèvement, donc dans l’attitude debout, du vivant.
Comment dire aux disciples ce qu’elles ont vu ?
L’évangile de Marc, dans sa version initiale, s’arrêtait sur ce verset : « Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaient toutes tremblantes et hors d’elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur » (Marc 16,8). Effectivement, il y a de quoi être retourné, de quoi ne rien y comprendre ! Comment dire aux autres disciples ce qu’elles ont vu ? A travers quels mots partager cette expérience ?
L’évangile de Luc nous laisse entendre que même si elles ont parlé, les disciples, au point de départ, ne les croyaient pas et étaient eux-mêmes effrayés : « À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. (Luc 24, 22-23).
Même si certains courants juifs croyaient en la résurrection des morts, même si Jésus avait évoqué à ses disciples qu’il ressusciterait le troisième jour, ce langage restait pour eux incompréhensible jusqu’à ce qu’ils traversent cette épreuve de la mort en croix du Christ et qu’il leur apparaisse, de nouveau, ressuscité et donc différent (on ne le reconnait pas sur le coup) et en même temps, c’est bien lui !
Confiance !
Ce message nous dit qu’au cœur du silence du samedi saint, la vie germe et traverse les ténèbres de l’existence. Le Christ est descendu jusque dans nos ténèbres pour nous en faire sortir ! Oui, la vie est plus forte que la mort, Dieu a ressuscité son fils d’entre les morts, n’ayons pas peur !
Ces évènements confirment l’annonce que Jésus ne nous laissera pas seul, qu’il sera ainsi toujours avec nous (Matthieu 28 ; Jean 14).
A vos crayons :
Vous pouvez télécharger ce dessin centré -mandala biblique pour un usage privé ou en pastorale. Pour toute impression ou autres utilisations, merci de contacter l’autrice
Télécharger le mandala :
Lire le récit de Marc 16,1-7 dans la Traduction liturgique (AELF)
Vous trouverez un autre dessin centré – mandala biblique et sa méditation à partir du texte de 1 Corinthiens 15 : Pâques
Merci beaucoup Sylvie ! Régulièrement je prie avec les mandalas bibliques
Ça me fait beaucoup de bien
Ça m’ouvre le cœur et ça me repose l’esprit !
Merci beaucoup
Bonne fête de Pâques
Véronique Garnier