Aujourd’hui en occident, nombreux sont ceux qui ont entendu parler des mandalas, qui ont repris les crayons de couleurs pour vivre une pause, se recentrer. Mais il est moins courant de faire le lien entre mandalas et Bible.
Le terme « mandala » vient du sanskrit (Inde) et signifie « cercle ». De par son origine, le « mandala » est souvent associé aux spiritualités orientales. Pour qu’il n’y ait pas de confusion, dans le domaine de l’éducation, comme pour nous en pastorale, on utilise, de plus en plus souvent le terme de « dessin centré » qui est plus neutre.
Le cercle a un point central et une périphérie. Entre les deux, un espace de vie. On retrouve cette forme circulaire partout dans les éléments de la nature, dans le vivant, que ce soit dans l’infiniment petit comme dans l’infiniment grand.

La particularité d’un cercle, c’est qu’il n’a ni commencement, ni fin. De ce fait, il se prête à symboliser l’infini, le divin. En occident, l’art médiéval a repris cette forme circulaire, dans les rosaces des cathédrales, traversées par la lumière.

Le mandala /dessin centré permet au mental de faire silence, de s’apaiser. C’est ce silence des pensées qui favorise l’intériorité, le contact avec le « moi » profond, ce lieu où Dieu lui même nous attend. Comme disait Madeleine Delbrel :
« Si tu vas au bout du monde, tu trouves les traces de Dieu ;
si tu vas au fond de toi, tu trouves Dieu lui-même ».
Au point de départ des mandalas/dessins centrés que vous trouverez sur ce site, un verset de la Bible, un récit, une Parole qui, après tout un temps de méditation, a pris forme dans le silence et la prière.